Je vous parle d’éveil très régulièrement, de bascules intérieures, de la Terre intérieure et de l’Âme qui s’élève et prend toute la place. C’est le Souvenir de Soi. Le Souvenir Originel de ce que Je Suis en Essence.
Alors j’ai beau en parler sous toutes les formes possibles, difficile de vivre l’éveil maintenant pleinement me direz-vous souvent.
C’est comme le miel. Je peux vous en parler, vous le décrire sous toutes les formes, vous dire à quel point il est somptueux, un délice pour les sens et une nourriture Divine pour l’Âme. Mais tant que vous n’avez pas goûté le miel, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est. Vous pouvez avoir lu des dizaines de livres sur le sujet et en parler mieux que ceux qui en connaissent parfaitement la saveur. Mais vous ne pouvez savoir. C’est pareil avec l’éveil.
Certaines personnes vivent des expériences d’éveil fulgurantes avec un ressenti d’Unité incroyable et l’impression d’être connecté au Tout.
Pourtant, cela reste bien souvent qu’un pâle souvenir, comme si le vivre une fois en faisait quelque chose d’acquis. Mais la réalité est qu’il n’en reste qu’un souvenir mental et que tout (ou presque) est redevenu comme avant.
Alors comment répondre à ce comment ? A ce « Ok oui je comprends, mais comment on fait ?«
J’ai eu la prise de conscience ces derniers jours que la présence physique était nécessaire, comme dans la plupart des traditions où on reste près d’un maître qui nous enseigne. C’est la présence du maître qui permet aussi des prises de conscience. Cela peut être accompagné d’enseignements ou seulement de silence.
Et je ressens que les rendez-vous physiques jouent ce rôle, simplement d’être en Présence et de permettre à chacun de vivre une bascule intérieure qui va pouvoir s’installer dans le quotidien. Ce n’est pas une obligation en soi mais cela peut faciliter le processus. Alors cela viendra probablement dans les mois qui viennent.
En attendant, chacun peut le vivre de chez soi en étant sur les bons rails et dans une écoute intime intérieure de ce qui se vit pour vous.
A présent je souhaite vous partager 2 étapes fondamentales sur le comment vivre l’éveil.
1. Se décoller de l’identité séparée moi-je (égo) #Bascule
Cette première étape est la bascule intérieure. Elle est un électrochoc intérieur permettant de Se Souvenir de ce que Je Suis en Essence au-delà de tout ce que je crois être.
C’est tout l’objet de la Reconnexion Cristalline qui permet de Renouer avec Sa Nature Cristalline et Christique qui est au-delà de tout concept, représentation et au-delà de l’humain.
La plupart des gens pensent être une personne avec un corps, des pensées, des sensations, etc. D’autres pensent être une âme mais s’identifient à un concept qui se voit très facilement quand on voit leur langage qui reste identifié.
En parallèle de cette bascule intérieure permettant de se souvenir, il s’agit de Voir tout ce qui crée l’identification.
Nous avons une multitude de personnages psychiques permettant à l’égo d’exister. Ces personnes sont nécessaires pour l’incarnation mais l’Âme s’identifie à cela et crée donc l’illusion d’être autre chose que ce que Je Suis.
Tant qu’ils ne sont pas Vus, depuis le Regard de l’Âme, il y identification inconsciente et on est dominé par tous ces personnages qui créent une identité unique pour chacun.
A présent, lorsque cette bascule intérieure arrive, rien ne peut plus être comme avant. Mais tout peut aussi se reconstruire comme avant et ne rester qu’un souvenir. C’est là qu’intervient la seconde étape.
2. Nourrir l’Âme, l’intériorité #PratiquePermanente
Rien ne sert de continuer à nourrir le mental. Vous avez probablement tout ce dont vous avez besoin pour vivre l’éveil maintenant.
Vous avez aussi une vision limitée car dans la vision personnifiée, tout est limité. Plus vous allez vous laisser absorber au Cœur de Vous-même, au-delà de tous les concepts, au-delà de l’existence et de l’inexistence, plus vous allez Voir ce que vous ne pouviez voir auparavant et que la majorité des gens ne voient pas et ne verront peut-être jamais ici-bas.
Donc l’essentiel à partir de là est la Pratique. Mais de quelle pratique parlons-nous ? Je vous disais dans une vidéo sur les meilleures pratiques spirituelles que ce sont les vôtres les meilleures. Toutefois, il faut être vigilant car tout peut être récupéré par l’égo.
Beaucoup espèrent vivre un état d’éveil par leur pratique mais ça n’arrivera jamais dans cette attitude-là. La pratique n’est là que pour nourrir l’Âme et laisser le Vivant prendre de plus en plus de place.
Si c’est la personne qui pratique, que ça nourrit l’intellect ou l’énergétique, ça ne peut faire vivre l’éveil. Ça peut faire vivre plein de choses, plus de bien-être et d’harmonie sur le plan physique. Mais ça ne vous rappelle pas au Soi.
Quoiqu’il en soit, la pratique est essentielle. Et elle doit être permanente ou le plus souvent possible.
Il n’est pas question de méditer 30 minutes par jour et repartir dans les méandres du mental-égo le reste du temps. Cela peut vous apporter au mieux plus de bien-être dans votre vie mais rien de bien profond.
La pratique peut s’intégrer dans le quotidien en chaque chose, chaque geste, chaque regard. Ce sera l’objet d’un accompagnement qui verra le jour fin octobre début novembre afin que vous puissiez prendre conscience que la pratique est partout et que cela dépend d’à quel point vous êtes prêt à céder la place au Vivant/Divin/Flow en Vous.
Je m’engage sur ce point à pouvoir vous accompagner sur ces différents plans. Ensuite, à chacun sa responsabilité d’écouter ce qui sonne juste pour soi et de se diriger vers ce qui fait sens.
Comment vivre l’éveil maintenant
Le processus est relativement simple, c’est un retour à l’Essentiel. Premièrement, il s’agit de vivre la bascule intérieure vous ramenant à Vous. Cela peut être fulgurant comme très doux.
Ensuite/Parallèlement, de Voir toutes les accroches à l’identité séparée moi-je à travers tous les personnages qui la construise.
Enfin et en parallèle une nouvelle fois de tout cela, nourrir l’Âme et céder la place pour que le Vivant la prenne inconditionnellement.
Tout cela se fait par la pratique permanente. Même celui qui vit l’éveil d’une façon fulgurante doit maintenir cette Présence sinon l’égo se reconstruit vitesse éclair pour continuer à exister dans la matrice de l’illusion.
Quoiqu’il en soit, il n’y a pas d’enjeu. Vous êtes déjà arrivé. Juste peut-être inconscient de l’être. Et cela se fera en son temps à hauteur de la maturité intérieure. Namasté.
Muriel Gaeremynck says
merci pour cette vidéo!
je suis partante pour la formation qui va m’inviter à pratiquer H24!
merci Dorian!
Dorian says
Avec Joie Muriel, je partagerai toutes les infos en temps voulu 🙂
Jean says
À cette question « comment s’éveiller ? », la réponse qui me parle particulièrement en ce moment, c’est le Cours en Miracles, qui analyse en détail le système de pensée de l’égo, afin qui nous puissions défaire celui-ci (ce qui revient à voir au-delà de l’illusion).
Connais-tu cette oeuvre métaphysique majeure, Dorian ?
Voici à ce sujet un extrait de l’introduction du dernier livre de Gary Renard (consacré à Jésus et Bouddha), dédié à Kenneth Wapnick, où il puise comme dans ses livres précédents beaucoup de références au Cours en Miracles, qu’il a su nous rendre accessible avec un talent unique :
« Cette existence apparemment séparée est en réalité un rêve. L’enseignement selon lequel le monde et l’univers sont une illusion est millénaire, mais le Cours améliore l’idée que ce monde est un rêve en enseignant que nous nous en éveillerons et que c’est cet éveil qui constituera l’illumination. C’est ce que voulait dire le Bouddha quand il a affirmé : « Je suis éveillé. » Aujourd’hui, la plupart des élèves en spiritualité pensent que le Bouddha voulait simplement dire qu’il était devenu très alerte et prêt à se manifester au maximum. En effet, c’est ce que l’on prend pour l’illumination dans presque toute la spiritualité d’aujourd’hui. Or, le Bouddha ne voulait pas dire qu’il était plus éveillé dans le rêve, mais qu’il s’était éveillé du rêve. La différence n’est pas mince. Tout est là. Le Bouddha avait réalisé qu’il n’était pas le rêve, mais plutôt le rêveur. En réalité, il n’était pas du tout dans le rêve. Le rêve venait de lui, et il n’en était donc pas l’effet, mais la cause. »
Donc je répète (car c’est très important, je trouve !) :
« le Bouddha ne voulait pas dire qu’il était plus éveillé DANS le rêve, mais qu’il s’était éveillé DU rêve »
😉
Dorian says
Merci pour ce partage Jean.
Je ne l’ai pas lu. J’ai la suite un Cours en Amour. C’est bcp trop de blabla pour moi même si certaines paroles m’ont parlées.
Entièrement d’accord sur cette phrase de Bouddha. Seul l’égo veut s’éveiller, ascensionner et retrouver ses capacités DANS le rêve 🙂
Jésus a dit : « Je vis en ce monde mais je ne viens pas de ce monde. » Identique 🙂
Jean says
Merci pour cette réponse, Dorian.
Je n’avais jamais entendu parler du livre « Un Cours d’Amour » (qui au passage, ne s’appelle pas « Un Cours EN Amour » !) Mais quand tu as écrit « la suite »… il y a un petit signal d’alerte qui s’est allumé en moi ! Aussi, loin de vouloir débattre de quoi que ce soit ici, je tiens néanmoins à émettre ce petit point d’attention : à ce que j’ai pu lire sur plusieurs fils de discussions anglophones, ce livre n’est pas du tout la « suite » d’UCEM, même s’il s’auto-proclame ainsi (ce que je sentais justement).
Même si certains ont apprécié ce livre récent, d’autres personnes qui ont lu les 2 ouvrages et peuvent donc en parler avec légitimité voit dans Un Cours d’Amour une pâle imitation d’UCEM…
Et c’est vrai que pour ma part, UCEM se suffit à lui-même.
Voilà… c’était juste un petit point d’attention à propos d’une confusion possible 🙂
Jean says
Je laisse en complément un autre extrait de ce même texte de Gary Renard, qui parle de l’outil indispensable pour défaire l’égo, qui est sans doute la spécificité d’Un Cours en Miracles : le pardon… mais pas n’importe quel type de pardon :
« Un autre aspect important du pardon est de comprendre que nous pardonnons à l’autre personne non pas parce qu’elle a réellement fait quelque chose, mais parce qu’elle n’a rien fait en réalité – c’est nous qui l’avons inventée au départ. Nous pardonnons donc à cette personne parce qu’elle n’a réellement rien fait. C’est pourquoi elle est innocente. Ce type de pardon nous amène à renouveler notre image de nous-mêmes. Si les autres sont coupables, nous le sommes, mais s’ils sont innocents, nous le sommes aussi. «