C’est l’histoire d’une jeune femme, atteinte d’une maladie incurable qui ne lui laisse plus que deux ou trois mois à vivre…
Elle a demandé à son pasteur de lui rendre visite pour régler certains détails et pour lui transmettre ses dernières volontés.
Elle était en train de mettre ses affaires en ordre lorsqu’il a sonné à la porte.
Ils ont discuté du service religieux qu’elle souhaitait pour son dernier voyage, elle lui a indiqué quelle serait la musique à diffuser, quel texte il faudrait lire et quels vêtements elle voulait porter pour être mise en terre.
Tout était en ordre, tout était noté, ils étaient sur le point de se quitter lorsque la jeune femme se souvint soudainement de quelque chose de très important pour elle.
– « Attendez je vous prie, il y a une autre chose… »
– « Quoi ? » dit le pasteur
– « Ceci est très important. Je désire être enterrée avec une fourchette dans ma main droite. »
Le pasteur ne savait plus quoi dire tellement cela lui paraissait étrange.
– « Cela vous surprend, n’est-ce pas ? » lui dit la jeune femme.
– « Pour être franc, disons que je suis un peu perplexe devant votre requête. »
– « Ma grand-mère m’a raconté cette histoire un jour… et depuis j’ai toujours essayé de transmettre ce message aux gens que j’aime ainsi qu’à tous ceux qui ont besoin d’être encouragés.
Elle continua :
– « Dans toutes mes années de participation aux dîners des événements sociaux, je me souviens toujours qu’inévitablement quelqu’un se penchait pour me dire « Gardez votre fourchette ! ». C’était ma partie préférée du repas, car je savais que quelque chose de mieux, de plus agréable, s’en venait… comme du gâteau mousse au chocolat ou une tarte aux pommes. Quelque chose de merveilleux, quelque chose de savoureux ayant de la substance ! Je veux juste que lorsque les gens me verront dans mon cercueil avec une fourchette à la main, qu’ils se demandent : « Pourquoi donc cette fourchette ? »
Et ainsi vous pourrez leur dire « Gardez votre fourchette… le meilleur est à venir ! »
Les yeux du prêtre se remplirent de larmes de joie ; alors il prit la jeune femme dans ses bras et lui dit un au revoir chaleureux.
Il savait aussi que ce serait la dernière fois qu’il la verrait vivante.
Mais il savait également que cette jeune femme avait une meilleure idée du paradis que lui, comme bien des gens ayant près du double de son âge, avec deux fois plus d’expérience et de connaissances.
Elle SAVAIT que quelque chose de mieux s’en venait.
Moralité de l’histoire
Cette histoire est inspirée des textes de > Éditions Succès.
Nous avons tous des objets, grigris, souvenirs, chiffres, qui semblent nous porter chance et nous assurer le succès dans nos projets.
Ce n’est pas un hasard ou un conte pour les enfants.
Lorsque vous avez un porte-bonheur, il est chargé de toutes les intentions, pensées, émotions que vous avez eues à son égard toute votre vie.
Alors, il est évident que celui-ci vous porte bonheur et vous assure que le meilleur est à venir.
Si votre grand-mère vous disait de garder votre fourchette parce que le meilleur était à venir, et que cela fait sens pour vous, je ne peux que vous inviter à vous promener avec une fourchette dans la poche à chaque instant 🙂
Tout est bon pour développer sa Foi et aller sans peur vers l’inconnu. On peut alors œuvrer en équipe avec nos objects, nos guides, avec Dieu, être en Sa Présence.
Oui, tout ceci nous rapproche toujours du Divin, de la Joie, de la Confiance Ultime. Voir aussi : Je Rends les armes : Je Cède la Place au Divin
Dans ce même esprit, vous pourriez bien inspirer les personnes autour de vous, les interpeller comme cette dame qui a souhaité laissé une empreinte inspirante même après sa mort.
Quel merveilleux Don à la Vie, aux Autres, à Soi.
A présent, parlons du Paradis. Le Paradis et l’Enfer sont SUR TERRE. C’est un jeu métaphorique dans les livres sacrés pour enseigner l’attitude juste qui permet de vivre dans le Royaume de Dieu sur Terre, dans cet espace sacré au plus profond de soi.
C’est aussi par ce genre de gestes, d’intentions envers autrui, par des actes désintéressés, que l’on s’ouvre les portes du Divin.
C’est par l’Humilité Suprême, l’Effacement Personnel, que nous pouvons retrouver notre Véritable Nature.
Et vous ? Que pouvez-vous être, faire, transmettre, donner, qui vous rapproche davantage du Divin, qui inspire les autres autour de vous ? D’une façon générale, c’est vous permettre de faire briller et rayonner le sublime joyau que vous êtes…
Petit says
Je te donne, tu brilles et je brille. Tu me donnes, je brille et tu brilles
claudelucy says
Bonjour
Dans le titre ce ne serait pas plutôt : ouvrit?
Merci pour tous vos partages
Claude lucy
Dorian says
Bonjour Claude, oui merci je viens de m’en rendre compte avec votre commentaire et celui de Valérie !
Valérie says
Bonsoir Dorian
J’ai lu ta jolie parabole et j’ai rigolé… car si je garde une fourchette dans ma poche celle-ci va vite être trouée.
Mais j’ai lu l’histoire car intriguée, je ne comprenais pas ce que voulait dire « UNE FOURCHETTE OUVRA LES PORTES DU PARADIS… »
En fait après avoir lu, j’ai compris que tu as voulu employer le verbe « ouvrir » au passé simple de l’indicatif et que tu as voulu écrire « ouvrit » qui sera mieux pour ma compréhension.
Mais joli message 😉
Bises à toi
Valérie
Dorian says
Bonjour Valérie,
Ha bah oui tu as foutrement raison !! Ca veut rien dire avec le mot ouvra haha
Merci je corrige tout ça !
Valérie says
Avec grand plaisir 😉