Aujourd’hui, je vous partage une histoire qui m’inspire particulièrement.
Toutes les personnes qui commencent à penser différemment, puis à agir différemment des autres, commencent à subir le regard critique de ces derniers.
Le regard ? Pas seulement. C’est aussi les critiques verbales.
Tout ceci a t-il une importance ? Je dirais que oui.
Tout ce qui nous entoure nous invite toujours à une réflexion sur nous-même.
Si la critique ou le regard nous dérange, c’est qu’on est dérangé soi-même.
Pendant longtemps, j’ai subi le regard des autres, mon visage devenait cramoisi à la moindre remarque ou ne serait-ce qu’une marque d’attention collective et impromptue.
Aujourd’hui ça me fait rire.
Et j’aimerais illustrer cela par cette courte histoire qui m’inspire particulièrement.
Histoire – Fais ce qu’il te plaît
Un enfant demande à son père :
« Dis papa, quel est le secret pour être heureux ? »
Sans dire un mot, le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied. Et les gens du village de dire :
« Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied ! »
« Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison », dit le père.
Le lendemain ils sortent de nouveau. Le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté.
Les gens du village dirent alors :
« Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied ! »
« Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison ».
Le jour suivant, ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison.
Les villageois commentèrent en disant :
« Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi ! »
« Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison ».
Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
« Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant !
C’est le monde à l’envers ! »
« Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison ».
De retour à la maison, le père dit à son fils :
« Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur.
Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.
Fais ce qui te plaît et là tu seras vraiment heureux.
Quoi que nous fassions, il y aura toujours des personnes pour ne pas aimer cela.
Rester dans le moule est la meilleure solution pour qu’on nous embête le moins possible.
Et c’est libre à vous.
Personnellement, je ne le conçois plus.
Je préfère parler, écrire, sentir et vivre ce que je suis et véhiculer mes idées à ceux qui veulent les entendre, plutôt que de rester un passif voyageur sur cette Terre.
- Je préfère être critiqué pour mes actions qu’ignorer pour mon inaction.
- Je préfère mourir avec le sentiment de contribuer que de vivre en me cachant derrière des étiquettes qui ne me correspondent pas.
- Je préfère perdre les personnes que j’aime si celles-ci ne comprennent plus qui je suis.
Et vous ? Que ressentez-vous ?
Vous sentez-vous libre d’être et de faire ce que vous voulez ?
Pensez-vous que le bonheur et la liberté se paie un prix parfois trop élevé ?
Je vous invite dans tous les cas à vous exprimer pleinement, à faire ce qui vous plait et à rectifier si nécessaire par la suite.
Ne regrettez jamais vos actions car elles vous construisent et construisent notre monde.
Venez vous exprimer dans les commentaires ! 🙂
superbe histoire 🙂
Coucou Dorian,:-)
J’aime bien tes histoires, et celle-là tombe à pic…
J’ai été prise par une vague, est-ce qu’il faut que change mon discours pour que ça parle aux gens. Parce que l’âme ça reste un concept encore abstrait. Et après ma balade aujourd’hui, ce qui m’est venu, c’est que pour être alignée à ce que j’ai à transmettre, je dois rester dans l’axe de ce que je perçois et conçois. Que je ne suis pas sensée aller chercher les gens, faire le pont, mais que je dois rester bien ancrée dans ma vibration et d’être là pour accueillir un bon moment.
Je préfère être moi et passer pour une allumée… et que si j’en reste à transmettre sans chercher à me préoccupé de comment ça va être perçu, je suis en paix avec moi-même…
En tout cas toi tu n’as pas langue dans ta poche, et c’est ce que j’apprécie sur ta plateforme… et comme d’habitude lors de chaque visite, je me sens reboosté dans ce sens 🙂
HellOphélie !
Ha tant mieux, j’adore les histoires aussi ! 🙂
Alors là je te dis chapeau pour la conclusion. Oui, l’important est de rester aligné avec qui l’on est et naturellement notre action aura de l’impact. On ne voit pas toujours l’impact que l’on a mais on touche des gens qui vont également en parler autour d’eux et c’est cela qui importe. De belles paroles qui résonnent dans le coeur des gens et les font se sentir mieux.
Je me nourris d’une suggestion que j’adore en ce moment qui est : « Puissent tous les êtres se défaire de tous leurs maux ». C’est ce que l’on recherche finalement : une élévation de conscience globale 🙂
Au plaisir chère Ophélie 🙂
Dorian
Bonsoir Dorian,
Je vous ai déjà contacté auparavant au mois de Janvier/Février il me semble ( vous souvenez-vous de moi ? )
J’ai encore beaucoup de choses à vous demander, à vous dire et à vous raconter, mais je n’ai pas le temps de trop développer ce soir, donc je vais vous poser une simple question.
Comment se sentir exister, vivre, vivre pour ses rêves avec des relations familiales toxiques aux quotidiens, notamment avec des parents manipulateurs ( d’après la définition qu’en fait Isabelle Nazare-Aga ) ?
Pourriez vous faire un article sur les enfants qui doivent subir des parents manipulateurs/autoritaires qui ne pensent qu’a leurs ambitions/intérêts personnels ?
Honnêtement Dorian je ne sais pas comment m’en sortir, je suis désorienté, perdue…
C’est beaucoup trop long et complexe à expliquer, j’espère que j’aurai le temps de vous raconter tout ça un jour.
Mais en attendant que pouvez vous me dire pour l’instant ?
Votre site est toujours aussi excellent !
Très bonne continuation à vous !
J’espère que vous réussirez à réaliser vos rêves !
Bonjour Brice,
Je me souviens de vous effectivement 🙂
J’ai tenu une conférence complète sur ce sujet dans le pack sur la loi de l’attraction. Cela pourrait être un bon investissement pour vous si vous avez quelques sous à y consacrer.
Face aux relations toxiques, il existe 3 cas d’une façon générale :
– Changer ses relations et donc partir (vous n’aviez pas le projet de prendre un appartement, dans mes souvenirs ?)
– Faire profil bas dans ses projets, les construire sans en parler
– S’affirmer pleinement, taper du poing sur la table et avancer quoi que les autres disent.
C’est certainement en vous affirmant que vous aurez les meilleurs résultats. Mais la réactions de nos proches peut également être violente.
Merci à vous pour les compliments et je vous souhaite une excellente continuation !
Au plaisir.
Dorian
Salut Dorian !
Ah le regard des autres qui fait devenir tout rouge, donner envie de se faire tout petit, de ne pas se faire remarquer, se fondre dans la masse, je connais mais j’ai beaucoup progressé là-dessus, je dirai même que c’est bien plus du passé pour moi que tu présent même s’il m’arrive encore d’être challengée là-dessus.
Ton histoire est excellente pour expliquer le regard des autres je trouve, très parlante !
Ce que j’en retiens et comment je vois les choses (ce qui m’a permis de me libérer là-dessus). On est tous différents. On ne peut pas donc plaire à tout le monde.
Alors on peut se dire oui mais on ne veut pas plaire à tout le monde mais seulement aux personnes qui « comptent ». Ok, mais si ces personnes comptent vraiment, la réciproque doit être globalement (on compte pour ces personnes). Pourquoi les autres seraient meilleurs juges que nous-même de nos actions ? Si on y réfléchit bien, aucune, ils ne représentent pas LA vérité absolue.
Et puis du coup les relations/impressions sont faussées si on masque qui on est à cause du regard des autres. On est faux quoi. Alors on peut être apprécié pour ça… mais aussi ne pas être apprécié pour ce qu’on n’est pas. Donc autant être soi : au moins, on sait si on est vraiment apprécié pour soi ou non.
De toute façon comme le montre bien l’histoire, y’en aura toujours pour critiquer ce qu’on fait/dit. Donc il faut vraiment réfléchir sur le poids que l’on donne soi-même à ces critiques, pas le poids des autres : en quoi l’avis des autres serait-il grandement supérieure au notre. En plus la grande majorité du temps, ce que l’on peut faire/dire qui ne « plait pas » aux autres (regards désapprobateurs), n’a aucun impact sur leur vie, c’est juste des remarques/médisances. Comme pour l’histoire avec l’âne, peu importe ce que le père et le fils ont fait, ça impactait la vie de qui d’autre qu’eux et leur âne sérieusement ?
Et puis, se rappeler d’une astuce que tu as évoqué sur ton site : se représenter depuis l’espace, on est minuscule, les autres aussi.
Autre astuce : j’ai pu constater (et je pense qu’on est nombreux dans ce cas) que ce sont les personnes qui agissent/parlent le plus naturellement, selon leur nature/envie, qui sont les plus appréciées/considérées, les « autres » ayant tendance à faire peu de remarques désobligeantes sur ce type de personnes en plus. Donc on a tout à y gagner à être au plus proche de soi que l’on peut.
Je mettrai toutefois un bémol sur l’acceptation social, selon la société dans laquelle on vit, certains comportements/paroles seront plus « acceptées » et considérées comme normales que d’autres, et il faut aussi savoir rester sociable : pas se dénaturer mais ne pas forcément laisser libre cours à ce qui nous passe par la tête.
Vraiment je me répète mais je trouve que l’histoire que tu as choisie illustre parfaitement le « problème » du regard des autres, j’espère que ça produira des déclics chez tes lecteurs à ce sujet 🙂
Belle soirée 🙂
Marine
Coucou Marine,
Je vais résumer ce que tu dis ici par « Quitte à être critiqué, autant être soi-même ». Et j’adore cette idée !
On ne pourra jamais plaire à tout le monde, c’est certainement vrai. Donc autant commencer par se plaire à soi-même en incarnant vraiment qui l’on est au fond de nous.
Et comme tu le dis si bien, les personnes qui sont vraiment elles-mêmes sont généralement celles qui sont les plus appréciées ! Etonnant dans une société où l’on essaie de se fondre dans la masse… 😉
Au plaisir 🙂
Dorian
Bonsoir Dorian,
J’ai bien connu l’époque ou le regard des autres impactait mes actions.
A ce jour, peu importe ce que chaque personne pense, j’avance en restant fidèle à mes valeurs. Je sais que nous ne pouvons plaire à tout le monde, il y a tant de personnalités différentes ! Savoir accepter la différence… fait toute la différence !
Curieusement, plus je suis affirmée dans ce que je suis et moins j’ai de critique.
Pourquoi ? Plus je suis affirmée, plus je sème le doute chez la personne qui m’entend. En fait, ma parole avec acte bien sur, désarçonne celui qui l’écoute en semant le doute en lui…
Mon assurance d’être agit comme un pare feu contre les médisances de toutes sortes. Ce que je peux constater : chez les personnes manquant de confiance en elle, une médisance, une pensée entendue, mal comprise, devient vite parole d’évangile se répandant comme une trainée de poudre, détruisant tout sur son passage. Ravage à long terme assuré.
Merci Dorian,
Hélène
Bonjour Hélène,
Quelle affirmation !
J’aime beaucoup ta phrase « Plus je suis affirmée, plus je sème le doute chez la personne qui m’entend. ».
C’est très vrai. La conviction nous rend beaucoup plus crédible. Et même la personne qui aura beaucoup d’obstacles à nous révéler perdra vite pied face à notre détermination.
Intéressant ! Merci à toi également et au plaisir !
Dorian
Oui Dorian, je me sens libre !
Ce qui n’a pas toujours été le cas.
Moi aussi j’ai subit le regard des autres. Et aussi les critiques.
Ce que je constate avec plaisir : plus on s’affirme, plus on se sens libre, plus les personnes qui nous entourent nous respecte. Oser pleinement être soi désarçonne celui qui aurait envie de faire preuve de critique.
S’affirmer mets l’autre en respect. C’est tout gain pour sa crédibilité.
C’est un sujet qui mériterait un approfondissement.
A bientôt Dorian,
Hélène
Génial Hélène ! Un sujet qui mérite approfondissement peut-être. Je pense aussi et surtout que c’est à vivre.
On ne construit pas sa confiance en soi et son affirmation avec des livres.
Il nous faut vivre nos difficultés et comprendre pourquoi et comment on peut s’améliorer.
Peu à peu, le lâcher-prise nous gagne quand on est dans cette attitude et le regard de l’autre finit par ne plus avoir beaucoup d’importance.
Très belle journée à toi 🙂
Dorian
Merci Dorian pour ton article
Le problème dans tout cela c’est de rester soi-même malgré toutes les critiques qu’on reçoit à propos de ce qu’on a fait car la vie en societé nous imposent certaines règles auquelles il faut faire face.
Toujours est -il que » faire ce qu’il nous plaît » est un objectif à atteindre pour vivre pleinement sa vie .
Bonjour Maxime,
Ce que disent les autres importe-t-il vraiment ?
Si ce qu’ils disent réveille en toi un sentiment désagréable, c’est qu’il y a en toi un loup qui sommeille et que tu devrais faire déguerpir.
Les autres ne sont que le reflet de ce qu’il y a en nous…
Au plaisir !
Dorian