Cette histoire me tient particulièrement à cœur car elle est en lien direct avec l’illusion du monde physique dans lequel nous vivons.
Nous nous identifions sans cesse à ce que nous ne sommes pas à l’image de cette femme dans cette histoire…
Une femme était dans le coma, malade et sur le point de mourir. Elle eût soudain l’impression qu’on l’amenait au ciel et qu’elle se trouvait au lieu du jugement.
– Qui êtes-vous ? demanda une voix.
– Je suis la femme du pharmacien. répondit-elle.
– Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la femme, mais bien qui vous êtes.
– Je suis la mère de quatre enfants.
– Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la mère, mais bien qui vous êtes.
– Oh, je suis maîtresse d’école.
– Je ne vous ai pas demandé qu’elle est votre profession, mais bien qui vous êtes.
Et cela continua ainsi, quelque fût sa réplique, elle ne sembla pas fournir de réponse satisfaisante à la question.
– Qui êtes-vous ? reprit la voix.
– Oui, oui, je suis chrétienne.
– Je ne vous ai pas demandé votre religion, j’ai demandé qui vous êtes.
– Je suis celle qui est allée tous les jours à l’église et qui a toujours aidé les pauvres et les miséreux.
– Je n’ai pas demandé ce que vous avez fait, mais qui vous êtes.
Elle a manifestement échoué à l’examen, puisqu’on l’a renvoyée sur terre.
Quand elle se remit de sa maladie, elle décida de découvrir qui elle était vraiment.
Et cela fit toute la différence.
Moralité
Cette histoire vous est offerte avec la complicité de > Éditions Succès. Alors qui êtes-vous vraiment ?
Qui suis-je ? On entend tellement de fois cette question sur notre chemin spirituel.
Voilà une question que l’on sait être profonde mais combien osent vraiment se la poser en profondeur ?
C’est une question qui ne s’adresse pas à la personne, au personnage joué sur terre, ou encore au mental/égo. Si vous cherchez une réponse dans le mental, vous répondez forcément à côté.
Alors qui êtes-vous ?
C’est dans la profondeur de l’Être que vous pouvez toucher des réponses.
Des réponses qui ne sont pas intellectuelles mais pleinement inspirée de l’âme et du Divin.
Ce que nous sommes se passe peut-être de mots. Nous cherchons à poser des étiquettes sur ce que l’on est alors que donner des mots limite ce que l’on est.
Nous sommes plus que tout ce que nous pourrions dire que nous sommes car notre perception de la réalité sera toujours limitée en cette réalité.
Cette histoire peut aussi être une invitation à revoir quelles réponses nous donnons aux autres quand ils nous demandent qui l’on est ou ce que l’on fait dans la vie. Vous limitez-vous constamment ou décidez-vous de vous ouvrir à qui vous êtes dans votre essence ?
dabas says
Merci Dorian pour cet article significatif des problématiques de nous tous sur cette planète. J’aime la façon dont l’intériorité est abordée dans ce contenu. D’une façon simple, accessible et en même temps directe et sans faux-semblants.
L’expérience de cette personne nous montre à quel point nous sommes à côté de nos vies. Transbahutés d’un masque à l’autre, d’une blessure à l’autre, on en oublie profondément qui nous sommes et ce qui nous caractérise.
A bientôt !