Et si vous étiez un esclave ? Depuis toujours…
Et si vous étiez un esclave de votre travail, de votre famille, de votre vie, de vos pensées ?
Non ! Me direz-vous… Et pourtant…
Je suis moi-même esclave mais j’essaie de me libérer un peu plus chaque jour. Et vous êtes probablement dans la même situation.
Le fait est que tous les choix que vous faites dans la vie ne sont pas toujours fait de votre plein gré. Le sont-ils ? Non ? Coupable !
Pourquoi vous êtes un esclave
Avant toute chose, ce n’est pas une critique mais une constatation. Nous sommes pour la grande majorité d’entre nous des esclaves.
Il en est ainsi car depuis que nous sommes entrés en âge de raison, nous avons subi des influences extérieures très importantes dans notre vie.
Objectivement, nous avons tout en nous pour prendre de bonnes décisions à chaque instant. C’est le cas car nous sommes dotés de sentiments qui nous indiquent à chaque instant si nous faisons bonne route ou non dans ce que nous faisons. N’est-ce vrai ?
Chaque fois que vous vous sentez bien, vous sentez que vous êtes là où vous devez être.
Chaque fois que vous vous sentez mal, c’est que vous êtes contraint à faire quelque chose qui ne vous convient pas.
C’est à ce moment là qu’arrivent les phrases du genre « On ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie« . Bah si justement.
Si vous ne faites pas ce que vous voulez à chaque instant de votre vie, c’est que vous êtes un esclave !
Je sais que certains sont capables de trouver 10000 exemples allant à l’encontre de ce que je dis ici tout simplement parce qu’ils sont eux-mêmes esclaves de leurs propres pensées.
Aujourd’hui, chaque fois que vous avez un choix à faire, vous n’allez que très rarement le faire seul. Vous allez le faire seul si vous mettez de côté les commentaires des autres, si vous mettez de côté l’opinion publique et ce que vous avez entendu à la radio, si vous mettez de côté vos expériences passées et vos croyances limitantes.
Par seul, j’entends que c’est une décision objective qui est basée sur ce que vous voulez vraiment et non pas sur vos peurs.
Différents types d’esclaves
Esclave de l’opinion publique
- Aujourd’hui, il se peut que vous ne recherchiez pas de travail parce que la conjoncture est mauvaise. Pourtant vous vous ennuyez à mourir dans votre travail.
Esclave de vos propres pensées
- Il se peut que vous ne cherchiez plus d’amoureux parce que vous avez subi de trop nombreux échecs et que vous vous dites que vous êtes probablement mieux seul après tout.
Esclave de votre environnement
- Il se peut tout simplement que vous vous empêchiez de vivre la vie de vos rêves pour raisons X et Y que vous avez imaginées de toutes pièces ou que l’on a inséminées dans votre esprit.
Alors oui, il y a de fortes chances pour que vous soyiez un esclave. J’en suis un aussi même si je fais des efforts quotidiens pour ne pas l’être. C’est bien d’en avoir conscience plutôt que de fermer les yeux. Car cela va vous permettre de…
… Retrouver la liberté pas à pas
Vous imaginez bien que je vais pas vous laisser enchainés comme ça 🙂
C’est relativement facile de retrouver sa liberté en fait. Ce qui va vous empêcher de le faire, ce sont vos croyances limitantes et les briseurs de rêves. Alors pour cela, il existe un remède miracle : l’action.
Plus vous agirez en cessant de penser et d’en parler, plus vous accomplirez et avancerez vers votre liberté. Ceci est une science exacte.
Les échecs répétés viennent d’un simple fait : on ne fait pas ce pour quoi on est fait. Car lorsque l’on fait ce qu’on a envie, on se défonce pour avancer ! Oui, on est acharné, on en veut, on avance coûte que coûte ! S’il nous manque 1000 euros pour un investissement, on va vendre tout ce qu’on a sous la main pour y arriver. Car on en veut !!
Or, si vous commencez à vous rappeler la dernière fois que vous avez tenté quelque chose de similaire qui a été un échec car votre conviction était complètement nulle, ca ne pas pas marcher. Pourquoi elle était nulle votre conviction ? …
- … Parce que vous en aviez parlé auparavant et qu’on vous avait détruit vos ambitions ?
- … Parce que vous sentiez que ça n’allait pas marcher ?
- … Parce que vous sentiez que vous n’étiez pas à votre place à ce moment précis ?
Références aux 3 types d’esclavagisme vu plus haut !
Vous faites toujours ce que vous voulez. Toujours. Or, on essaiera toujours de vous en dissuader. Que ce soit directement via vos connaissances ou indirectement via les informations de masse, vous êtes en danger.
Commandez des ailes auprès des personnes motivantes
Alors bien évidemment, je ne vous dis pas de tout faire tout seul car il y a des personnes qui vous pousseront et vous donneront des ailes. Ces personnes, vous les attirerez natuellement dans votre vie de par votre attitude générale et votre engagement.
Il y a des personnes que vous aimeriez avoir à vos côtés pour vous pousser. Parfois, vous ne pourrez être sur la même longueur d’onde que ces personnes et vous devrez avancer par vous-même un temps.
Donc dans un premier temps, je vous recommande de vous rapprocher de personnes qui font les mêmes choses que vous ou qui ont déjà ce que vous voulez. Car ces personnes sont la preuve sont vous pouvez obtenir ce que vous voulez. Si eux ont réussi, pourquoi pas vous ?
Libérez-vous de vos chaines dès maintenant. Vous avez peut-être accès à la liberté depuis longtemps déjà. Si tel est votre cas, bravo. Bravo car ce n’est pas simple du tout. Pour ceux sont toujours des esclaves, battez-vous.
Votre premier pas vers la liberté est d’agir en direction de vos rêves. Faites-le simplement. Ne vous posez pas de question. Ne vous demandez pas si c’est possible ou non.
Rappelez-vous cette citation de Mark Twain :
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait«
Et pour donner naissance à ce genre d’accomplissement, vous devez être libre.
Donnez-vous cette chance aujourd’hui.
Bernadette GILBERT says
Bonjour Dorian,
Je crois très fort à cette idée que nous sommes exclaves, même si le mot est dur. La société a tellement tracé les voix dans lesquels nous nous sentons obligés de marcher…
Mais, tu as raison de le rappeler, nous pouvons aussi trouver des outils et de l’aide pour nous « envoler » et vivre libres !
A bientôt !
cécile says
Au risque de choquer,j’ai pris conscience dès leur naissance que je devenais devenue l’esclave de mes enfants. Je crois que tous les parents passent par là…
Aujourd’hui, je suis l’esclave de mon organisme, parce que neutraliser jour après jour les agressions extérieures et le stress issu de mon environnement, aider mon corps dans son travail d’équilibrage est un travail quotidien qui n’existerait sans doute pas si je vivais en ermite, dans une grotte sympa, au milieu de nulle part, loin du produit de l’industrialisation à outrance qui nous entoure.
Toute cette énergie pour avoir droit de boire, manger, respirer, écouter, sentir, vivre sain, tel que l’on est en droit de le faire!
Jean-Luc (de Moralotop) says
S’il y a bien une chose dont je suis libéré, c’est le carcan des influences extérieures.
Être soi c’est sortir de ce schéma « type esclave » pour donner sa pleine mesure.
Tu as raison Dorian, donnez libre cours à vos rêves… ce qui n’empêche nullement d’en étudier la faisabilité !
Helene@Objectif-Reussite says
Bonjour Dorian,
Se libérer de ses chaines, en voila une belle phrase ! J’adhère complètement.
Pas de grandes résolutions que je ne pourrai tenir mais plutôt un état d’esprit ou je développe ma philosophie de vie en étant au plus près de ce que j’ai décidé d’être.
A bas l’esclavage et vive la liberté de penser et de vivre avec ce que l’on est au fond de soi, c’est à dire laisser émerger ce que l’on a de plus précieux et oser le vivre.
Je ne sais pas si je suis claire…
Amicalement,
Hélène
Papillombre says
Bonjour Dorian,
Je sais que dans l’idéal, je partage entièrement le principe sur lequel repose ton article. Je suis entièrement d’accord avec le fait que le « on ne fait pas tout ce que l’on veut » est une limite mentale fallacieuse.
Néanmoins, le problème est plus complexe aujourd’hui pour les plus jeunes générations. Ce sont à la fois ceux qui sont les plus concernés par le développement personnel, et ceux qui s’y intéressent le moins.
Il sont nés dans une période de déprime et de peur du lendemain. Ces paramètres se sont incorporés à eux comme un allant-de-soi implacable des mécanismes sociologiques.
Aujourd’hui, le décalage est devenu énorme entre ce qu’ils aimeraient faire et ce qu’ils font. Le plus problématique est finalement, essayer d’accomplir certaines choses les met dans cette situation désagréable qui inverse la tendance. Ils se retrouvent à aimer faire à court terme des choses qui les déprimeront à long terme, et vice-versa.
Le système a réussi à enfermer une masse gigantesque dans l’inaction et dans un esclavagisme dans lequel ils finissent par se complaire. Et ils s’évadent de plus en plus à l’aide de moyens néfastes et inutiles basés sur le même principe : l’excès compensatoire des limites dans lesquelles ils sont enfermés..
Le développement personnel devrait leur être enseigné, sans quoi, dans quelques générations, nous nous retrouverons dans 1984 ou Equilibrium.
La plus grande violence à se faire n’est pas d’étouffer ses rêves mais de les réaliser.
sylviane says
Bonjour Dorian,
Les grands esprits se rencontrent car je vais publier dans quelques jours un article qui traite un peu du même sujet alors tu penses si je suis d’accord avec toi car tout le monde parle d’être « authentiques » « vrais » mais avec tout ce qu’on se trimballe depuis l’enfance ce n’est pas toujours chose aisée mais le tout est de faire le premier pas vers la liberté
Joe says
Avoir une pleine conscience de soit. Travail nécessaire pour avancer . Pas toujours facile , parce que c’est,j’ imagine le travail de toute une vie , mais pas impossible effectivement. Merci pour votre contribution …
Dorian says
Oui Bernadette, le mot est volontairement dur et j’aime être provocateur ^^
Il ne tient qu’à nous de nous sentir libre et les multiples outils existants peuvent et sont là pour nous aider effectivement.
A bientôt.
Dorian
Dorian says
Intéressant Cécile ! Je n’ai pas pensé à intégrer la dimension physique dans mon article mais on peut effectivement être dépendant du corps. Mais pourquoi en es-tu dépendante ? Parce que nous vivons dans un environnement qui est pollué en de nombreux points : air, nourriture, stress. Tout ceci est véhiculé également par les médias et si tu vivais dans une grotte, tu ne te poserais effectivement pas ces questions.
Néanmoins, si ton choix de t’occuper de ton corps vient de toi-même, c’est que tu n’es pas une esclave au niveau intellectuel. Et ça c’est le principal et c’était le point sur lequel je voulais appuyer dans cet article 😉
Bien amicalement,
Dorian
cécile says
Là Dorian tu as vu juste : je fais partie de celles qui sont tellement neutres vis à vis de ce que pensent les autres qu’elle passe pour jemenfoutiste!
jaydes says
Moi je ne me sens pas esclave mais plus comme un victime consentante. Et c’est là que le système est très fort. En fait je parlerai plus de dressage que d’esclavage. Et le développement personel aide à prendre conscience et à agir sur soit comme sur les autres par contagions.
Mais ne soyons pas aveugle, nous faisons partis d’un système et pour lutter contre lui ou le modifier il faut être plusieurs. Moi je suis dans deux associations qui change de petites choses (Colibri ‘http://www.colibris-lemouvement.org/’ , Parti-pirate). Et je vous assure qu’il y a plein de choses a faire ensemble.
Mais même après des années de DEV perso, si on vous savone une planche et qu’on l’incline dans un sens vous irez dans ce sens… Et même si vous vous dites que tout est beau et que tout va bien.
Je terminerai aussi que tout objectif renferme un compromis, et on a beau faire ce qu’on veut le temps est une ressource limité et il n’y a que 24h par jour.
Marie@Nourriture Sante says
Bonsoir Dorian,
Chaque humain doté d’un cerveau est par essence esclave de ses pensées, de ses émotions et donc des conditionnements que toutes ont créés en lui depuis ses 7 ans au moins !
Notre travail est de nous hisser au-delà de ces conditionnements.
Cela demande une vigilance constante.
Amicalement.
Marie.
Dorian says
Parfait ça Jean-Luc. J’avoue ne pas en être libéré moi-même et je fais des compromis pour faire passer la pilule pour la famille, notamment dans la sphère professionnelle. Donc esclave mais pour la bonne cause 🙂
Et tu as tout à fait raison sur étudier et surtout essayer ! J’entends beaucoup trop des « A mon âge tu sais… changer de boulot… » => « Ha oui tu as essayé de postuler » => « Oh non ça ne sert à rien » => « Hum… »
Au plaisir.
Dorian
Dorian says
Bonjour Hélène,
C’est très clair pour moi et tu imagines que j’adhère bien à tout cela 🙂
Merci pour ton message et à bientôt.
Dorian
Dorian says
Bonjour Papillombre,
Tu mets le doigt sur le problème de notre temps : l’éducation.
On contrôle les masses via des informations non utiles, en nous déresponsabilisant et en nous limitant dans nos possibilités.
Pour ceux qui ont la chance de tomber sur les vrais enseignements, ils auront ce qu’ils veulent de la vie. C’est donc à ces personnes qu’il incombe la tâche de promouvoir ce type d’enseignements.
Merci à toi pour ton message qui est très parlant et très en adéquation avec notre temps !
Dorian
Dorian says
Bonjour Sylviane,
J’irai lire avec plaisir ton article alors ! C’est pour moi un vrai sujet de fond de notre société actuelle.
Au plaisir.
Dorian
Dorian says
Bonjour Joe,
« Nothing is impossible » selon le slogan. C’est un travail nécessaire si l’on veut pouvoir se lancer et réaliser tout ce que l’on veut dans la vie. Les seules limites que nous avons sont celles que l’on s’impose nous-même.
Bien amicalement,
Dorian
Dorian says
BOnjour Jaydes et merci de venir poster ici aussi 🙂
Esclavage ou dressage, peu importe finalement. Cela résulte d’une limitation de nos capacités/engagement dans la vie.
Tu as raison, c’est par de petites actions individuelles et collectives que l’on avance vers un monde meilleur.
« si on vous savone une planche et qu’on l’incline dans un sens vous irez dans ce sens » => Excellent ! C’est bien vrai ! Mais on peut décider sur quelle planche on est !!
Un objectif renforme un compromis ? Je ne saisis pas bien l’idée. Quant au temps, c’est un autre sujet. Ressource ? Illusion ? A débattre.
Bien amicalement,
Dorian
jaydes says
@Dorian Pour répondre brièvement je dirait que la différence entre Esclavagisme et dressage réside dans le fait ou non de la coopération volontaire du protagoniste.
La différence est importante.
Pour le savonnage de planche, tu ne ne choisis pas forcement ta planche. Le dev-perso est puissant mais ce n’est pas miraculeux non plus il ne faut pas exagéré.
Pour l’objectif et le compromis je parle par exemple du temps que tu vas accorder à une activité. Si tu as décidé de consacrer plus de temps à une chose il faudra enlevé du temps à une autre, c’est mathématique.
Dorian says
« Le dev-perso est puissant mais ce n’est pas miraculeux non plus il ne faut pas exagéré » : Nous n’avons certainement pas la même expérience sur le sujet. Je pense que c’est miraculeux. Et quand je vois comme il change certaines vies, je pense que ça fait toute la différence. Ensuite, il y a tout un tas de branches différentes dans le développement personnel.
Concernant le temps, je suis tout à fait d’accord. Il faut être prêt à payer un certain prix pour atteindre un objectif. Et donc il se réalise toujours au détriment d’autres choses dans un premier temps.
Merci de tes messages et je te souhaite une bonne semaine.
Dorian