La vie est dure. La vie est compliquée. On a des obligations chaque jour. Des devoirs. On se doit de faire ci et de faire ça. On doit payer, répondre, paraître, rendre des comptes.
Oui, possible que tout ceci fasse partie de votre quotidien.
Mais au fond des choses, vous êtes-vous déjà arrêté quelques secondes pour vous demander cette simple question « Quelle importance tout ceci a ? »
La vie est courte mais prenez-vous le temps de la vivre ?
Je trouve tellement dommage de voir ces personnes qui se lamentent… pour rien ! Pour des choses sans importance ! Pour des problèmes qu’elles s’inventent elles-mêmes ! Pour pinuts !
La vie est trop courte pour la prendre au sérieux… (F. Devaux)
On a tous ces beaux principes qui font de nous des personnes fidèles à ce qu’on attend de nous. Mais cela fait de nous des personnes aseptisées, des personnes qui ont arrêté de vivre pour rendre la vie meilleure d’autres personnes.
De quel droit ? De quel droit autorisez-vous cela ? De quel droit ne respectez-vous pas le contrat simple que vous avez signé en venant au monde ?
Quel contrat ? Celui de vivre ! VIVRE !!!
- Depuis quand n’avez-vous pas avancé vers vos rêves ?
- Depuis quand n’avez-vous pas fait quelque chose pour la première fois ?
- Depuis quand êtes-vous dans une routine qui ne vous comble plus ?
- Depuis quand avez-vous arrêté de vivre ?
Etes-vous trop sérieux ?
Je pense que 99% des gens, en étant optimiste, se prennent trop au sérieux. Et j’en fais moi-même partie !
Nous sommes trop sérieux à partir du moment où :
- on est irrité dans certaines situations
- on prend peur pour des choses qui n’en valent pas la peine
- on n’ose pas faire quelque chose par peur du regard des autres alors que l’on est dans notre plein droit, etc.
On est trop sérieux… beaucoup trop souvent.
Il y a bien des moments où le sérieux est de rigueur. Je ne vous dis pas d’aller faire le mariole devant votre patron. Mais ce n’est pas une raison non plus pour aller le voir tout coincé avec la petite voix dans votre tête qui vous dit « assure ou t’es viré ! », que ce soit consciemment ou non.
On se prend trop au sérieux.
Imaginez si vous pouviez faire tout ce dont vous avez envie chaque jour. Tout, sans contrainte. Je ne vous dirais ici que de respecter la seule règle à respecter en toute circonstance et qui est « Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse. ». A partir de là, tout vous est permis.
Cela passe par des choses bêtes mais vous pouvez courir dans la rue, dire bonjour à tout le monde, sourire à chaque passant, parler tout seul, crier, danser sur une place publique, demander ce que vous voulez à qui que ce soit, vous rendre où vous voulez à n’importe quelle heure de la journée, etc, etc.
On se prend trop au sérieux.
On pense à ces interdits qui n’existent que dans nos têtes. On voit les autres faire comme ci alors on les suit. Mais vous n’y êtes pas obligé. Vous pouvez faire comme bon vous semble. Vous pouvez mettre un pantalon vert, un pull jaune et des chaussettes roses, sans pour autant vous sentir gêné.
La vie devient une chose délicieuse aussitôt qu’on décide de ne plus la prendre au sérieux.
(Henry Millon de Montherlant)
Imaginez maintenant si vous pouviez vous sentir bien à chaque instant quoiqu’on vous dise.
Pensez-vous pouvoir éclater de rire si on vous dit que vous êtes une moins que rien qui ne pige rien ? Oui vous le pouvez ! Car au fond de vous, vous le savez (et si vous l’avez oublié, je vous le redis), vous êtes exceptionnel(le) !!! Fantastique, unique et merveilleux/se ! Oui, c’est vous ! Vous êtes comme ça.
Arrêtez de vous prendre au sérieux.
Car en arrêtant de l’être, vous deviendrez plus libre, plus léger, avec l’envie d’aller de l’avant, l’envie d’avancer quoi qu’il arrive ! Et surtout sans penser à tout ce qui pourrait vous arriver de mal ou de pire…
La fin, vous la connaissez…
« Pourquoi prendre la vie au sérieux puisque de toute façon, on en sortira pas vivant »
(Alphonse Allais)
Nous le savons tous et pourtant beaucoup la craignent. Cette fin inévitable. La fin de la vie. Le début d’une autre. La fin de tout, pensent certains.
Dans tous les cas, ce moment arrivera. Que ce soit aujourd’hui, demain, dans 10 ans ou dans 80, nous mourrons tous ! Et cela fait partie de la vie, que vous le vouliez ou non.
Et cette peur de la mort en effraie plus d’un. Certains disent que toutes les peurs dans notre monde physique y sont reliées. J’ai tendance à le penser également dans le sens où depuis que j’ai révolutionné mes croyances dans ce domaine, je n’ai plus peur de rien. Je dirais qu’il en reste une qui est liée à la douleur et c’est pourquoi je n’ai pas envie de faire certaines choses (aller chez le dentiste pas exemple) mais ça n’empêche pas de vivre au jour le jour, loin de là.
Cela n’empêche pas d’oser faire des choses que l’on n’a pas l’habitude de faire.
Cela n’empêche pas de se jeter à l’eau, d’essayer, de tomber, de relever, d’apprendre, de comprendre, d’appliquer, d’enseigner et de découvrir sans cesse.
Oui, je pense que cette fameuse peur de la fin en fait fuir plus d’un.
On dirait que dans notre société, on fait la course à celui qui vivra le plus longtemps, quitte à s’ennuyer comme un rat mort pendant toute sa retraite.
A quoi rime cela ? A rien du tout…
Vivez !
Je suis personnellement prêt à mourir pour vivre ! Et je préfère mourir plutôt que de vivre à moitié…
- Car quel intérêt a la vie si on la vit à moitié ?
- Quel intérêt si on n’ose pas être qui l’on est vraiment ?
- Quel intérêt de vivre une seconde de plus si vous passez toutes vos journées à faire quelque chose qui ne vous plaît pas ?
Avant de terminer cet article, j’aimerais vous partager une courte vidéo qui est une interview de Jim Carrey. Connu pour son exentrisme, il l’est beaucoup moins pour son fort penchant pour la spiritualité. Dégagé de quelques obligations matérielles rapidement, il s’est mis à vivre comme personne. Découvrez-le dans cette vidéo :
La spiritualité selon Jim Carrey – Interview…
Et vous ? Avez-vous arrêté de vivre ? Ou croquez-vous la vie à pleines dents ?
Marine says
Salut Dorian !
très bel article qui m’a beaucoup touché et parlé, j’ai pris vraiment conscience il n’y a pas si longtemps que cela que je ne vivais pas vraiment, au sens auquel tu fais référence dans l’article.
Du coup, je travaille sur moi afin de me permettre ou devrai-je dire d’oser être plus moi-même, c’est nécessaire pour se sentir mieux mais difficile car le regard/paroles/opinions des autres ont encore trop d’emprise sur moi à mon goût. Et c’est d’autant moins évident lorsque l’on a un entourage qui pousse fortement à se conformer à ce que « on » attend de nous.
Est-ce que tu as suivi une ou plusieurs techniques particulières pour modifier tes croyances à ce niveau ?
En tous les cas merci pour cet article, qui me conforte dans l’idée que je suis sur la bonne voie même si elle est longue et « inconfortable » (l’impression de se « mettre en danger » à être soi, peur d’être rejetée, de l’opinion des autres, etc.)
Bonne continuation 🙂
Dorian says
Salut Marine,
Je te rassure, je n’ai pas l’impression d’être dans un bon fauteuil douillet et confortable non plus !! 😀
Oui, il faut parfois se faire violence. Mais des petites choses nous paraissent parfois être une montagne, alors qu’il n’en est rien.
On a parfois l’impression de devoir marcher marcher droit, à la même vitesse que les autres et en prenant toujours la bonne direction. Pourtant, on peut faire des zigzag, courir puis ramper et revenir sur nos pas.
Si j’ai utilisé des techniques ? Je fonctionne plutôt aux principes. Je me suis efforcé d’expérimenter pour comprendre. Et surtout, toujours rester dans cet état d’esprit d’apprentissage.
Cela se fait par petits pas. Tu sais, j’avais l’impression il y a quelques temps d’avoir un frein à main. Et un jour, un ami me l’a dit. J’ai pris ça comme un coup de poing. Et un mois plus tard je lui ai dis « tu sais, quand tu m’as dit ça, ça m’a fait vraiment réfléchir et je me suis dit merde, j’ai un blog de deveveloppement personnel, je prone le fait de se sentir bien tout le temps, je lis des livres positifs chaque jour, j’écoute des audios, des conférences, je dépense un fric monstre dans tout ça, et là j’ai un frein à main dans mon mental et je ne me sens pas à l’aise… Prise de conscience. Derrière je me suis mis à rire de tout progressivement. A ne plus me prendre au sérieux. Chaque fois qu’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est qu’il y a un blocage ou quelque chose qui ne nous plaît pas. IL faut agir. Changer. Parler. Agir. Oser. Faire différemment. Se questionner. Comprendre. Et surtout… VIVRE. Quand on vit ici et maintenant, il n’y a plus rien qui nous dérange. Ponctuellement on peut être parfois alarmé. Mais ça dure très peu de temps, on en rit rapidement et on sait que de toute façon ça va s’arranger.
Une belle réplique que j’aime me dire : « Qu’est ce qui pourrait m’arriver de pire ? » Et petit à petit, le pire ne fait plus peur. Car si on a suffisamment confiance en soi et en la vie, on sait que tout nous sert, que ce soit agréable ou désagréable à vivre à un instant T.
Je m’égare certainement mais c’est un sujet tellement important !!! Rien n’a véritablement d’importance. Tu as envie de faire quelque chose, fais-le !!!! JUST DO IT
Je m’arrête là sinon je vais écrire pendant 2h 🙂
Très bon WE à toi 🙂
Dorian
Ophélie says
Salut Dorian, 🙂
C’est du sérieux ton blog,;-) quelle productivité, ou alors je perds la notion du temps… il me semble que ça fait pas longtemps que je t’ai rendu visite et je me retrouve 4 articles en retard… Je vois que tu as été bien inspiré par Jim et que tu lui a toi aussi fait une petite place sur ta plateforme! je suis fan…
Et bien moi aussi je l’avoue j’ai mes moment de sérieux… à vouloir changer le monde, porter le malheur du monde…. des fois j’en oublie de sourire! Une tare des gens conscients? Parce que le constat qu’on ne peux pas continuer comme ça et que les choses doivent changer, et aussi tare de ceux qui sont dans cette conscience du devoir, être bon élève sur terre…
Oui arrêtons de nous prendre et sérieux et soyons fou! Mais d’un autre côté est-ce qu’on a jamais commencé à vivre? En tout cas arrêté de vivre à notre naissance déjà… dès nos premières heures ont déjà en train de se bourrer le crâne de limitations en tout genre… Mais on peut à un moment donné rectifier le tir, et effectivement se botter les fesses, parce que durée limitée.. Je te pique Alphonse pour le transformer en graphique papillon!;-)
Peur de la douleur? Torturé dans une autre vie…?!
Moi c’est parler en public…;-)
Les peurs liées souvent au fait qu’on est en grande partie déconnecté de nous-même quand on vient sur terre…on ne vit pas dans le conscience de qui on est… on ne vit pas…;-)
Super motivant ton article, pourtant je suis du genre à aller de l’avant, mais à chaque passage sur ton site, je me sens boostée à bloc! Tu as aussi ce truc à la David Laroche, VOUS POUVEZ LE FAIRE!
🙂
Ophélie says
Pour me libérer de ce que je vis, je vis! Antonia Pordia
Dorian says
Faut-il y comprendre 2 sens au mot « vivre » ? 😉
Mais j’adore en tout cas !
Dorian says
Salut OPhélie,
Haaa ton message me touche !
Je ne suis pas aussi convaincant que David mais je pense qu’un message authentique basé sur des informations motivantes font forcément mouche/écho chez pas mal de monde 🙂
Oui, on peut avoir ces moments de lucidité quand on est conscient qui nous font pousser des ailes et nous pire qu’il faut vivre, oser, et que l’échec n’existe pas pour celui qui sait où porter son attention.
Torturé ? Peut-être lol. Dès que l’on parle de blessures et de ce genre de choses, cela me fait toujours un frisson.
Pour le rythme oui, c’est au moins un par semaine ! Et je m’y tiens quelles que soient les circonstances !! 🙂
Merci à toi !
Dorian