Ce titre vous parle peut être…
Je suppose que vous avez déjà pris un fruit dans votre panière à fruits et que vous vous êtes rendu compte que la face cachée avait une tonche. Ou si vous préférez, une partie pourrie.
Avez-vous déjà analysé votre comportement face à ce bout de fruit pourri ? Oui je suis d’accord on a autre chose à faire mais je m’y suis tout de même penché pour vous !
Premier constat : Il y a 2 types de comportements dans ce genre de cas :
- Ceux qui enlèvent la partie indésirable avant et mangent le fruit
- Ceux qui commencent à manger le fruit et qui finissent par manger le bout pourri par inadvertance !
Mon superbe abricot
Et je ne suis pas innocent dans ce constat.
Hier midi, alors que je m’apprêtais à déguster le superbe abricot que je m’étais réservé pour le dessert, je m’aperçois qu’il est abimé sur un côté.
Si vous faites comme moi, vous séparer généralement l’abricot en 2 pour enlever le noyau. Bien évidemment, j’ai commencé à manger la partie impeccable et j’ai fini par manger l’autre tranquillement. Dommage. Oui dommage, c’est ce qu’on se dit une fois qu’on a un goût bizarre dans la bouche à la dernière bouchée !
Si vous aussi, vous vous trouvez dans cette situation à un moment ou à un autre, voici ce qu’il en est :
- Vous avez un problème ! Vous avez envie d’un bon fruit et vous rendez compte qu’il a été endommagé
- 2 options possible :
- Eradiquer le problème immédiatement en enlevant le bout endommagé du fruit
- Ou contourner, fuir le problème : manger autour
Vous l’aurez compris, je me sers de cet exemple pour vous faire comprendre que bien souvent, vos problèmes peuvent être éradiqués à la racine !
Or, si vous repoussez le moment où vous allez l’affonter, celui-ci sera plus coriace et vous posera des soucis plus importants que si vous vous en étiez occupé de suite.
Pourquoi aujourd’hui, je vous conseille de manger le bout du fruit pourri en premier
- Un morceau de fruit un peu abimé n’a jamais tué personne et ne vous rendra pas plus malade que si vous ne le mangez pas. Bien évidemment, je ne vous parle pas d’une moisissure de la taille de votre main.
- Ne pas le manger en premier c’est contourner le problème. Si vous contournez un problème aussi mineur, il est possible que vous adoptiez le même comportement face à un problème plus important.
- Le manger en premier vous évite d’avoir la surprise de l’avoir mangé à la fin. Qu’est ce qui se passe alors. Le fruit était un peu moins bon à cet endroit-là et vous vous maudissez d’avoir oublié d’enlever la mauvaise partie.
- Enlever le bout pourri en premier vous oblige à avoir un couteau à portée de main… Pas toujours possible.
- Le manger en premier vous fera oublier qu’il a existé. Il ne restera en vous que l’image d’un superbe fruit à la saveur inoubliable (bon ok j’en rajoute un peu…)
Prenez le taureau par les cornes
Le réel engagement à prendre est là ! Prenez les devant et faites face aux obstacles qui vous barrent la route. Vous avancerez mieux et plus rapidement.
L’image du fruit pourri est un petit exemple comme j’aurais pu en trouver des dizaines. L’essentiel de ce message est que vous n’attendiez pas d’être au pied du mur pour voir le mur. Armez-vous d’une bonne carapace au préalable et foncez.
Qu’avez-vous à perdre ?
Merci de me faire part de vos impressions sur cet article 🙂
Dorian
zenie says
Bonjour Dorian,sympa l’idée du fruit !
Prendre le taureau par les cornes est la seule façon de ne pas se laisser submerger par des petits soucis qui si on ne fait rien peuvent se transformer en gros problèmes par la suite.
zenie
Sridar Siva says
Bonjour Dorian,
Merci pour cet article.
Je crois avoir compris le message, ne pas attendre d’être au pied du mur pour réagir. Malheureusement, beaucoup d’entre nous, attendons d’être au pied du mur pour réagir…
En tous les cas, j’y penserai à 2 fois maintenant, lorsque je serai face à un fruit avec un bout pourri 🙂
Bien Amicalement,
Sridar
Dorian says
Bonjour Zénie,
Oui Zénie c’est tout à fait ça. Il faut savoir se faire violence parfois pour faire face à un événement qui ne nous enchante pas mais qui pourrait devenir bien plus important par la suite.
Merci de ton passage et bon weekend 🙂
Dorian
Dorian says
Hello Sridar,
C’est bien le message que j’ai voulu faire passer à travers le fruit pourri 🙂
Malheureusement, comme tu le dis, beaucoup attendent d’être au pied du mur et l’effort à fournir est plus conséquent dans ces cas-là.
Bon weekend à toi 😉
Dorian
Jonathan says
Merci pour l’article, je partage tout à fait tes conclusions. J’ai parfois tendance à laisser les problèmes de côtés au lieu de vite y faire face.
Merci pour le rappel, je vais mieux me surveiller 😉
Dorian says
Oui Jonathan, on se fait rapidement avoir par la procrastination.
Pourtant, il n’y a que des bénéfices à agir le plus vite possible. Il suffit simplement de s’en rendre compte pour que cela nous motive à étouffer nos problèmes à la racine 🙂
Merci de ton passage et à bientôt.
Dorian
g says
Bonjour, merci pour cet article: j’aimerai aussi temoigner a ce propos; j’ai eu une enfance plutot difficile; mais maintenant, je m’aperçois que cela est preferable a l’inverse(parfois , tout nous tombe dessus a la vieillesse ), car au moins on sait comment reagir en cas de pb n les crises passent + vite et on comprend le pourquoi des choses …..
Dorian says
Bonjour Gaby,
Merci pour ce témoignage.
L’expérience est un précieux allié. Lorsque l’on a déjà vécu une situation, nous avons des points de repères et sommes capables d’agir plus rapidement et plus sûrement.
Et l’échec mène à la réussite. Il faut parfois savoir accepter de tomber pour rebondir plus haut. Mais faut-il encore donner l’impulsion nécessaire pour remonter !
Dorian
Grégory says
J’adore cette image du fruit abîme … D’une manière générale, l’allégorie permet de mieux comprendre le propos de l’auteur. Et là, c’est tout à fait le cas.
En tant que blogueur, je relèverais aussi que tout peut être source d’inspiration pour un article. La preuve par l’exemple 🙂
J’ai moi aussi tendance à manger la partie abîmé du fruit en dernier. Ou à le laisser de coté …
Pour rester dans l’image du fruit abîmé, le mieux est de s’en occuper tout de suite. Que ce soit en mangeant tout ou en retirant la partie abîmée. Car sinon il pourrit définitivement. Comme une situation mal engagée ou un problème.
A l’inverse, s’en occuper tout de suite permet d’éviter que ça ne pourrisse, que ça ne dégénère.
Selon le problème, ce n’est pas le chemin le plus facile. Mais si ça l’était, tu n’aurais aucun besoin d’écrire ce genre d’articles 🙂
Merci !
Dorian says
Héhé effectivement Grégory, tout est source d’inspiration pour un bloggueur. Ca va ca vient, il ne faut pas oublier de marquer l’idée dans son carnet 🙂
Voilà, selon le problème, ce n’est pas toujours évident mais laisser courrir les problèmes ne mènent jamais à un beau temps ensoleiller. L’orage n’est jamais loin…
Merci de ton passage et à bientôt 😉
Dorian
Manon says
Coucou,
Alors moi, c’est beaucoup plus simple que ça et c’est pourquoi je pense avoir trouvé LA meilleure solution : je donne le fruit pourri à quelqu’un d’autre qui est assis à coté de moi et le tour est joué. Et si la personne réchigne un peu, je lui fais les yeux doux 😛
Dorian says
Coucou Manon,
Excellent ! Cela me fait penser au chat potté dans Shrek 🙂
Dans la traduction de l’article, ce serait reporter ses problèmes sur les autres ou, en un terme plus enjoliveur : déléguer !
Déléguer fait aussi partie des clés du succès. Choix judicieux ! Mais attention à qui on a affaire tout de même.
Dorian